Marcel Bleustein-Blanchet disait au début des années 1950 : "Ceux qui ne croient pas à la publicité, c'est ceux qui en 1900 ne croyaient pas à l'automobile !". C'est aussi vrai pour la communication politique et les nouvelles méthodes, outils pour faire campagne.
NationBuilder, 50+1, Corto... Ces noms vous sont peut-être étrangers, pourtant il s'agit d'outils utilisés depuis plus de 7 ans maintenant en France, notamment en période électorale et de nombreux candidats se sont saisis de ces nouveaux supports pour mener leurs campagnes, cibler leur communication, organiser la mobilisation de leurs militants et sympathisants.
"En campagne électorale, le recours aux Big Data est devenu incontournable. "
Anaïs Theviot, Maîtresse de conférences à l'Université Catholique de l'Ouest et au laboratoire ARENES
Il est impossible que vous n'ayez pas constaté la forte digitalisation des campagnes électorales françaises.
Elle s'est faite progressivement et a débuté au début des années 2000 quand certains acteurs politiques se sont saisis des blogs et sites internet.
Les primaires socialistes de 2006 et l'élection présidentielle de 2007 ont permis de franchir une nouvelle étape avec la plateforme participative "Désirs d'Avenir" de Ségolène Royal.
Quelques années plus tard, en plein essor des réseaux sociaux, le PS et l'UMP ont tenté, sans succès, de lancer respectivement leurs propres plateformes partisanes : "la Coopol" et "les Créateurs des Possibles", avant d'investir pleinement Facebook et Twitter et de s'en servir de manière intensive pendant l'élection présidentielle de 2012, qui reste en grande partie caractérisée par cela.
L'utilisation des "big data" (afin de pouvoir mener un porte-à-porte ciblé pour faire voter les abstentionnistes), n'est d'ailleurs en rien étrangère à la victoire de François Hollande ; premier candidat à se saisir de ces méthodes importées de l'autre côté de l'Atlantique.
Mais ce sont véritablement les élections primaire et présidentielle de 2016 et 2017 qui ont marqué un tournant dans l'utilisation d'internet en politique. Elles ont généralisé l'utilisation des "data", s'inspirant de méthodes et en ayant recours à des outils utilisés aux États-Unis depuis plus d'une dizaine d'années, comme NationBuilder notamment.
Les équipes d'En Marche ont d'ailleurs utilisé cette plateforme lors des élections législatives de 2017 pour fournir, notamment, des sites de campagne "clé-en-main" à chaque candidat et délégation territoriale du mouvement ; sites qui étaient en réalité une réplique duplicable à l'infini.
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille l'ouvrage "Big Data Électoral : Dis-moi qui tu es, je te dirai pour qui voter" d'Anaïs Theviot, aux éditions Le Bord de l'Eau, qui retrace, dans sa première partie, la numérisation progressive des campagnes électorales françaises.
Pour en revenir à l'exploitation des "data" et à l'utilisation de logiciels électoraux, c'est un sujet qui reste, aujourd'hui encore, malheureusement assez nébuleux pour beaucoup de candidats et d'acteurs politiques.
Il y a beaucoup de fantasmes au sujet de l'utilisation des logiciels de campagnes et l'idée d'un "big data faiseur de Rois". C'est FAUX, ou du moins inexact : il faut une stratégie derrière.
À la question "Les Big Data font-elles l'élection ?", la réponse est non. L'utilisation de données doit s'inscrire, en fonction des outils utilisés, dans une stratégie pensée, réfléchie. Sans cela, ce n'est qu'un gadget, un bateau à voile sans vent.
Il est d'ailleurs utile à ce stade de préciser qu'il existe plusieurs "catégories" d'outils et logiciels qui n'ont pas les mêmes fonctionnalités et finalités. J'entends et lis parfois beaucoup de choses sur NationBuilder notamment, sans que les personnes qui en parlent n'aient jamais eu l'interface sous les yeux...
Il existe effectivement des logiciels comme NationBuilder (d'autres alternatives françaises, moins complètes, existent) qui sont des plateformes compilant plusieurs outils : un CMS pour construire des sites et plateformes et les dupliquer, un CRM qui est un outil de gestion de bases de données de militants ou sympathisants, un outil permettant d'envoyer des emails et SMS en masse et enfin un outil permettant de recueillir des dons.
Attention, ces logiciels ne sont fournis avec aucune donnée, et c'est aux candidats et à ses équipes d'y intégrer leurs fichiers adhérents par exemple, les listes électorales etc. Ils servent à notamment à compiler celles-ci, afin d'avoir une base unique, qui va également être enrichie grâce aux actions accomplies par les internautes sur le site de campagne par exemple. Il sera ensuite possible d'effectuer des ciblages très précis en croisant des données agrégées.
À titre personnel, je trouve ces solutions fantastiques mais rigides et très complexes à manier. Elles nécessitent par ailleurs d'avoir une véritable équipe dédiée et formée pour pouvoir en faire une utilisation efficace et optimale.
Il existe également d'autres solutions comme celles développées par eXplain (anciennement Liegey Muller Pons) qui font des compilations et croisements entre plusieurs bases de données "open data" : résultats des élections passées, données socio-économiques et socio-démographiques de l'INSEE. Ces informations croisées sont ensuite représentées de manière cartographique, ceci dans le but de permettre d'identifier et de cibler des zones territoriales où se concentrer, ou diffuser tel message spécifique par exemple.
Les données présentes dans ces logiciels sont à agrémenter de données dont dispose un candidat : liste électorale, fichier adhérents, données récupérées lors de porte-à-porte etc. , afin de pouvoir affiner plus encore le ciblage en superposant les données.
Ces solutions ne proposent donc pas la partie "technologique" d'un NationBuilder avec la création de sites web, pages de pétition ou de dons, envois massifs d'emails et SMS, mais se concentrent sur l'analyse et le croisement de données.
Pourquoi j'ai choisi de vous proposer d'intégrer un logiciel de campagne à votre stratégie ? Pour vous aider à gagner !
Après ces différentes explications, vous vous demandez peut être quel est l'intérêt de ces outils qui vous paraissent compliqués et "usines à gaz. Vous vous interrogez sans doute sur la nécessité d'intégrer une dimension d'analyse de données à votre campagne, si cela fera la différence en mars prochain ; il n'y a pas de doute à avoir : OUI !
Comme beaucoup d'autres outils, un logiciel de campagne n'est efficace que s'il est correctement utilisé.
Si vous êtes candidat(e), vous avez sans doute, par exemple, déjà créé une page Facebook, ou comptez en créer une. Pour quoi faire ? Pour toucher qui ? Avec quelle ligne éditoriale ? Être présent pour être présent n'est plus suffisant aujourd'hui, ce n'est plus non plus utile...
La solution, avec laquelle Ma Campagne Électorale .com est partenaire, comporte simplement les outils dont vous avez besoin, sans vous encombrer de fonctionnalités superflues ni nécessiter une équipe entière dédiée à son déploiement et à son utilisation.
Que permet-elle ? D'agir avec PRÉCISION et EFFICACITÉ.
Il vous faut, au préalable, importer la liste électorale, disponible gratuitement et sur demande auprès des services municipaux de votre commune ou à la préfecture. Pour y avoir accès, il vous faut simplement prouver que vous êtes inscrit(e) sur les listes électorales et vous engager à ne pas en faire un usage commercial. Elles sont souvent transmises sous format électronique, mais ce n'est pas toujours le cas (papier ou CD-ROM).
Une fois ceci fait (je vous passe les considérations techniques de format de fichier à importer etc. dont nous aurons l'occasion de discuter ensemble si vous le souhaitez), les électeurs sont matérialisés sur la carte de votre circonscription et vous pourrez également y faire apparaître une multitude d'indicateurs socio-démographiques (fournis avec le logiciel et récupérées notamment auprès de l'INSEE) tels que des tranches d'âges, le nombre de chômeurs, de ménages, les catégories socio-professionnelles etc.
Les résultats des précédentes élections sont également fournis, bureau de vote par bureau de vote.
Il est aussi possible d'agrémenter les données du logiciel d'autres données telles que la liste des logements sociaux etc.
Cela vous ouvre donc un champ de possibilités d'organisation de vos actions de terrain et de ciblage d'une incroyable précision.
MIEUX connaître son territoire, c'est MIEUX communiquer !
Avec un tel outil, adresser le bon message à la bonne personne devient bien plus facile : vous souhaitez organiser une session de porte-à-porte en distribuant un tract destiné à mettre en avant une proposition ciblée sur un public de retraités ? Il vous suffit de consulter la carte et d'identifier les zones à couvrir.
Vous souhaitez voir, en un coup d'oeil, quels sont les bureaux de vote de la commune où les électeurs ont le plus voté pour le Front National lors des derniers scrutins ? Il vous suffit de consulter la carte...
Le logiciel intègre également une application de porte-à-porte pour permettre à vos militants de suivre des tracés définis et de faire remonter les informations recueillies directement dans la base de données, en la mettant à jour de manière automatique.
Je suis à votre disposition pour vous aider à intégrer cet outil à votre campagne et surtout pour réfléchir avec vous à la manière la plus pertinente de s'en servir
Parce que l'on ne remporte plus, aujourd'hui, une élection avec les mêmes outils qu'hier, placez toutes les chances de votre côté en exploitant le potentiel et les fonctionnalités offertes par l'intelligence artificielle :
❌ STOP à l'énergie dépensée inutilement
❌ STOP aux actions menées à l'aveugle
❌ STOP aux messages adressés aux mauvais interlocuteurs
Gagnez en efficacité en ciblant vos messages et en organisant vos actions de terrain. ✌️
Parce que l'outil seul ne suffit pas, il nécessite la mise en place d'une réelle stratégie, pensée, réfléchie et adaptée à votre territoire, c'est ce que Ma Campagne Électorale .com vous propose.
Logiciel développé en France 🇫🇷 et soucieux de la législation française et européenne 🇪🇺
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